Biljana Petreska von Ritter

Docteure en informatique, enseignante d’informatique au gymnase d’Yverdon

Interview

« Pour que l’informatique puisse mieux servir la société, les personnes qui la développent doivent mieux représenter notre société et pour l’instant les femmes y sont minoritaires. »

Pourquoi avoir choisi l’informatique ?
La curiosité. Au moment de choisir mon orientation professionnelle, j’ai fait le constat que quel que soit le métier exercé, je passerais beaucoup de temps derrière un écran et je voulais savoir comment fonctionnent les ordinateurs.

Quel est le plus grand préjugé auquel l’informatique est confrontée ?
Qu’elle est ennuyante et inaccessible.

Comment faire progresser l’informatique ?
En l’humanisant et en la féminisant. La machine s’interpose de plus en plus dans les interactions humaines et ce serait triste si elle s’y substituait. Pour que l’informatique puisse mieux servir la société, les personnes qui la développent doivent mieux représenter notre société et pour l’instant les femmes y sont minoritaires. Les acteurs du numérique devraient mieux réfléchir aux conséquences de leurs projets, au-delà des objectifs immédiats.

Quel a été / est votre point fort personnel dans votre carrière en informatique ?
La confiance en soi, la persévérance et la créativité. Je n’ai jamais douté que je pouvais faire de l’informatique en tant que femme. La persévérance et la créativité, car en informatique on est régulièrement en train de résoudre des problèmes et il faut souvent s’accrocher et trouver « la » bonne idée.

 

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